mercredi 30 novembre 2016

NaNoWriMo : un bilan

Ici Crabouille, en direct du dernier jour du NaNoWriMo. Une vague de problèmes personnels a malheureusement interféré avec le challenge, amenant donc le Crabouille à ne pas finir son texte.

Cependant, les deux semaines durant lesquelles je me suis investi (plus ou moins sérieusement) dans le challenge ont été très intéressantes et instructives. N'ayant rien préparé à l'avance, je me suis le premier jour du challenge lancé sur la première idée que les bannières très spatiales du site m'inspiraient. Moi qui prépare toujours trouzemillion de fiches avant de me lancer dans l'écriture, et qui d'un coup d'un seul se met à taper au kilomètre avec juste une idée de base... bien sûr j'avais déjà fait ça avant, mais avec juste une scène, une idée, un personnage, et avait pour habitude de me lancer ensuite dans la rédaction des fiches susmentionnées (dingue comme j'adore ce mot), me bloquant souvent complètement et laissant ainsi un univers en suspend. Avec le NaNoWriMo, j'ai tapé plusieurs paragraphes avant d'avoir besoin de faire une fiche, et encore, une fiche d'une dizaine de ligne pour avoir une idée vague de là où j'allais, pas plus.
Testé une autre méthode de travail, motivée par l'urgence de la deadline, c'était vraiment cool et je pense que ça va beaucoup m'aider pour des récits futurs. Oh bien sûr je continuerai avec mes fiches, parce que j'en ai malgré tout besoin et qu'elles sont nécessaires à la cohérence de mes textes, mais je sais maintenant que je suis également capable de me coller devant ma feuille ou mon ordi et d'écrire des lignes et des lignes. Pas toujours excellentes ou nécessaires ou bien placées ou justes, mais toujours une progression dans le récit sur lesquelles je peux ensuite m'appuyer, quitte à les remanier au point de les transformer totalement.
Bref, le challenge fut une super expérience pour moi, qui va me permettre comme je l'espérais de me replonger dans l'écriture. Je compte terminer le texte commencé, en tentant de respecter au moins le nombre de mot (puisque c'est fichu pour la deadline), avant de me relancer dans des projets qui me tenaient à cœur et dans, je l'espère, de nouveaux projets tout aussi excitant.

Et vous, ce challenge, bien ou bien ?

dimanche 20 novembre 2016

Jour du Souvenir Trans

Aujourd'hui 20 Novembre, c'est le jour du Souvenir Trans.
Une journée pour commémorer la mémoire des personnes victimes de la transphobie. Parce que oui, la haine tue.

La haine tue, et c'est déjà suffisamment terrible. Seulement, cette haine est rarement reconnue. En France par exemple ("pays des Lumières et des Droit de l'Homme" comme dirait l'autre)  la transphobie n'est reconnue comme une discrimination que depuis 2012. Cela rend très difficile de chiffrer les violences subit par les personnes trans en France puisque le caractère transphobe d'une agression n'est pas toujours retenue. Mais l'absence de chiffre ne doit pas permettre au problème de devenir invisible.
Les personnes trans subissent souvent, voire très souvent, des discriminations, notamment à l'embauche, des insultes, un dénigrement de leur identité, parfois au sein même d'association féministe ou LGBT. Je ne parlerai pas de la peine que l'association systématique pénis = homme et vulve = femme peut provoquer, en niant la validité de l'identité de genre de certaines personnes. Je ne parlerai pas non plus de toutes les questions parfois très intimes et souvent très lassantes que l'on peut se voir poser lorsque notre transidentité est révélée. Dois-je parler de la difficulté du changement d'état civile ou des violences médicales et psychologiques subies tout au long du parcours de réassignation sexuelle ? en n'oubliant pas bien sûr de mentionner que ce parcours n'a rien d'obligatoire et devrait toujours correspondre à un choix personnel. Dommage que en ne l'entreprenant pas, notre identité soit souvent nier. D'ailleurs, on en parle, du fait que pour être accepté il faut souvent être invisible ?
Tout ceci constitue déjà une violence terrible. Mais le jour du Souvenir Trans commémore aussi et surtout la mémoire des victimes de violence physique. C'est-à-dire des coups, des viols, des meurtres et assassinats. Parce que cette violence envers les personnes trans n'est pas juste isolée, elle témoigne d'un système qui préfère rejeter tout ce qui est différent, tout ce qui dérange son bel ordre établi.
Je voudrais qu'on oublie jamais que ce système opprime des milliers de personnes sur la base de leur sexe, leur orientation sexuel, leur identité de genre, leur race, leur-s handicape-s, leur poids. Je voudrais bien que chaque jour soit une lutte pour changer ça, pour mieux inclure les personnes rejetées. Mais ce serait épuisant. Alors, même si la lutte ne doit pas se limiter à une journée, il est bon d'avoir des journées comme celle-ci. Déjà en mémoire des victimes. Ensuite, pour se rappeler que la lutte doit continuer tant qu'elle est nécessaire. Enfin, pour informer. Parce ce que la lutte ne se fera pas sans vous.

Nos pensées vont aux victimes et à leurs proches.

samedi 5 novembre 2016

50 000 mots pour le mois de novembre

   Hier 1 novembre, c'était le début du National Novel Writing Month, abrégé NaNoWriMo. Il s'agit d'un challenge d'écriture : 50 000 mots en un mois ! Le site internet de l’événement rassemble les participants à ce challenge et permet de rendre compte de sa progression. Warning : c'est très la langue anglaise.
http://nanowrimo.org/
Les textes en revanche peuvent être écrit dans la langue de votre choix, et ça tombe plutôt bien, car malgré sa passion pour l'anglais, le Crabouille se voyait pas vraiment tirer 50 000 mots dans la langue de Shakespear (Chaquèspaire pour les intimes)

   Car oui, je compte participer au NaNoWriMo. Je suis quasi sûr de pas réussir à sortir 50 000 mots, mais j'avais très envie de me remettre à l'écriture, et c'est un bon exercice pour cela. Personnellement je suis team Pantser (cf le site pour comprendre), mais du coup, j'ai vraiment rien de prêt, juste une vague idée de base, ce qui va pas m'aider, étant donné que je suis du genre à avoir besoin de trouzemillions de fiches pour me mettre à écrire. M'enfin, on va pas se mettre la pression nan plus, le but pour moi c'est de me réhabituer à l'écriture, pas de m'en dégoûter. 
L'écriture pour moi, c'est une libération. J'écrivais beaucoup dans mon enfance, aussi loin que je me souvienne j'ai toujours écris, avec plus ou moins de succès. Ce n'était pas tant le besoin d'écrire que le besoin de raconter des histoires, puis par la suite le besoin d’extérioriser, souvent au travers de poèmes. Sans entrer dans les détails, à l'époque ça n'allait pas, et je m'en sortais par l'écriture. Cependant j'ai fini par arrêter d'extérioriser, et commencer à m'évader, grâce à internet et aux jeux vidéos. Si ça m'a aidé aussi, ça m'a fait arrêter l'écriture. Et quand j'ai commencé à aller mieux, n'ayant plus rien à extérioriser et ayant perdu l'habitude d'écrire, il m'a été très difficile de m'y remettre. le JDR m'a beaucoup aidé, nous en reparlerons peut-être, mais voilà : écrire un scénario de jeu de rôle ou écrire des histoires faites pour être lues, c'est différent. Je veux (ré?)apprendre à écrire des histoires, et c'est pour cela que je participe au NaNoWriMo.
Si vous y participez aussi au travers du site, n'hésitez pas à m'ajouter à vos Writing Buddies, j'ai vraiment envie de m'intégrer à la communauté NaNoWriMo et d'échanger sur le thème de l'écriture ! J'écris sous le nom "Yaya Crabouille".

   À mon sens, ce genre d’événement est plus que bien. Redonner de l’attractivité à l'exercice d'écriture est quelque chose de vraiment bénéfique à mes yeux. D'ailleurs il devrait y avoir plus de choses de ce genre (en terme d’événement, car pour ce qui est plateformes d'expression écrite je crois que nous sommes servis). D'ailleurs, en plus d'utiliser l'écriture comme un passe temps/passion, je pense que c'est une pratique qui peut s'avérer utile dans la vie (pas forcément de tous les jours (quoi que)).
Je pense en effet qu'user de la fiction (par exemple en self insert) peut aider à plus au moins résoudre certains problème, mais pour cela il faut savoir maîtriser le jeu de l'écrivain (dit comme ainsi, cela parait oufficime, mais en vrai, nous pouvons tous l'apprendre à notre manière).

   Je m'explique :
 - Prenez un personnage inventé de votre (grand) cru, il doit être assez proche de vous pour permettre une identification facile et pouvoir porter ce qui vous représente, tout en étant assez différent de vous pour que vous puissiez vous en détacher (ce qui est plus important que cela ne peut se suggérer).
 - Insérez le dans une situation et un univers (libre à vous de faire comme vous voulez, mais si vous visez le côté """thérapeutique""" il faut un minimum de réalisme).
 - Et de là, insérez ce qui fait obstacle à votre vie sur votre protagoniste, tout comme ce dernier, les péripéties doivent vous parler tout en  conservant une certaine distance.

Le défi ici sera de faire vivre votre histoire à votre personnage, tout en évitant au maximum la facilité d'écriture, vous devez vous affranchir de tout pouvoir d'auteur sur ses écrits, et au final vous "contenter" de raconter une histoire comme si elle s'était déjà passée (VAZY ESSAYE DE CHANGER LE PASSÉ HEIN!!!). Je ne garanti absolument rien (pures spéculations de ma part), mais si ce que vous faites est assez bien ficelé, avec motivation et engouement, le fait d'avoir réussi cet exercice devrait pouvoir vous aider dans votre cas personnel, car si votre self insert y est arrivé par vous, c'est qu'au final vous avez la solution (en admettant que n'avez pas triché). Et puis au final, cet exercice d'écriture aura sorti un moment votre esprit de vos problème terrestres.


Le Crabouille a donc jusqu'au 30 novembre pour sortir ses 50 000 mots. Ils vous tiendra au courant de sa progression sur la page Facebook de l'Auberge !
https://www.facebook.com/AubergeduTernet/
La nouvelle terminée sera publié ici, le 30 novembre si le challenge est réussi, plus tard sinon !

Puisse la volupté de l'écriture vous embrasser en ses bras protecteur, écrivain comme lecteur !




mardi 1 novembre 2016

Article de repri- oh wait... ARTICLE DE REPRISEEEUH!!! (voilà c'est mieux)

En cette belle journée internationale du veganisme (rien à voir mais on voulait l'évoquer), le blog connait un RESURRECCIÓN (en espagnol dans le texte). Nous avons tout bien rangé, et avons sorti les doigts de notre cul en soie, pour à  nouveau les poser sur un clavier (après lavage), afin de  reprendre ce magnifaïque projet malheureusement oublié hashtagtristesse. Nous allons tenter de nous y remettre sérieusement cette fois-ci ! Fini de paresser, nous nous sommes décidés de nos sujets, et d'un rythme de parution, que nous allons tenir (dans la mesure du possible voir modalité chez votre revendeur) ! Parce que le Princesse et le Crabouille aiment écrire et partager, et en plus, ils s'intéressent à plein de trucks. Du coup ils ont des choses à dire ! Ils comptent bien que des lecteurs passent sur leur Sublaïme Auberge du Ternet (envolée lyrique) ! Mais, pour ça, ils vont tenter de faire les choses bien, parce qu'après tout, pourquoi que vous viendriez si c'est caca (ça serait dommage d'avoir lavé les doigts pour rien...) ?

Here is Princess from... Ho wait, I used to speak english like a British, zaine aille touque eu Toussaint ine ze nÿ... Nous aurrons donc un mouvement internetocyclonaire sur toute la fasse Sud-Ouest de l'Empire de France, le Nord sera par contre accompagné des Giboulés d'articles dues à une prise de conscience de la part de la Divine Direction. Le Nord-Est sera quand à lui desservi, par un beau soleil informatique. Pour le Grand Centre, nous prévoyons une averse acide de fictions. OMG  MISTER METEO C TREAU LAIT CLATTE!!!
Je vous aime, et je rentre à mon palais!


TL ; DR : les articles d'avant ils étaient pas bien parce qu'on était nul, maintenant on est meilleurs et on va faire mieux, et en plus y'en aura plus.

Bisous chocolatés sur votre fesse gauche !



dimanche 17 mai 2015

17 mai : Journée internationale de lutte contre les LGBT+ phobies.

A l'occasion de cette journée du 17 mai, tentons de répondre à une question : 

"D'où viens l'homosexualité ?"
Nous avons récemment lu un article expliquant, en gros, que des scientifiques avaient identifié 5 gènes favorisant l'homosexualité. Certes.
Un jour, une amie nous a dit que c'était lié à la position de la Lune le jour de notre naissance. Certes.
On a entendu dire que cela serai lié à notre groupe sanguin, au fait d'avoir celui de sa mère ou de son père. Certes.

Mais en fait...
nous ignorons d'où "vient" l'homosexualité. 
Mais en fait...
nous ignorons d'où "vient" l'hétérosexualité. 
Personne ne fait de recherche sur le sujet. Personne n'établit d'hypothèse. 
Pourquoi cette différence de traitement ? 
Parce que l'hétérosexualité est considéré comme une norme. Pourquoi se questionner sur la norme ?

Pourquoi ? Pour effacer les différences. Pour arrêter d'exclure. Pour l'élargir, pour le bien être de tous. Parce que personne n'est totalement dans la norme. 

Alors, pour répondre à cette question, "d'où vient l'homosexualité ?", nous posons une question en retour.

Pourquoi vous voulez savoir ?













mercredi 24 septembre 2014

Lignes...

Plop !

aujourd'hui, il a fallu qu'on réfléchisse à notre ligne éditoriale... la voici !

... *toussetousse*... Bref. Des lignes.
Des lignes de fuite, ouvrant des perspectives, des lignes tendues comme les cordes d'une guitare, des lignes entre les cases des BDs...

Avec des lignes, le meilleur pote de la Crabouille a prouvé que l'infini était égale à 4 :
dans la géométrie non-euclidienne, imaginez un triangle avec trois angles droits et dont deux des côtés sont infinis. Le troisième côté vaut 4. En utilisant Thalès, on peut ainsi prouver que l'infini vaut 4 !
Il y a quelque chose qui cloche, non ?

Y'a aussi cette ligne que les pubs nous incitent à avoir, à retrouver, ou à garder. Princesse n'a aucun problème pour ça, alors que la Crabouille assume fièrement de ne pas le pouvoir. ("J'aime trop manger de toutes façons !")

Et puis y'a la ligne du temps aussi. On en est prisonniers, qu'il paraîtrait...
Vous connaissez peut-être le paradoxe du grand-père... un homme qui retourne dans le passé et tue son grand-père avant que celui-ci n'ai des enfants. Dans ce cas, comment peut-il tuer son grand père puisqu'il n'existera pas ? Pire, si il ne peut tuer son grand-père, alors celui-ci pourra avoir des enfants, permettant au voyageur de le tuer, et etc... les paradoxes temporels ça fait mal au crâne.

Hm, j'ai comme l'impression qu'on s'est un peu égaré dans notre tête article... on a un peu perdu le sujet de vue...

Bah, c'est pas bien grave, on va poursuivre sans, on verra bien où ça nous mènera...
LOVE !